La gabegie à Ivry et c’est le contribuable que l’on spolie
Ivry-sur-Seine est doublement épinglée. Parmi les 130 communes de plus de 50 000 habitants en France, notre chère ville se retrouve parmi les plus mauvais élèves à la fois en matière de dépenses de fonctionnement mais également en matière de ponction du contribuable.
Cette semaine, l’association des Contribuables associés, relayée par le Parisien/Aujourd’hui En France, a publié une étude sur le train de vie de nos communes.
Dans un premier temps, décortiquons ce classement
A la tête des villes les plus dépensières : Paris. Elle dispose d’une diversité de revenus, notamment issus du tourisme, sans commune mesure avec les autres villes de France lui permettant de dépenser des sommes considérables pour préserver son rayonnement et son attractivité.
Dans le haut de ce classement, vient ensuite Nanterre, qui comme Courbevoie, bénéficie de la manne de la Défense lui permettant d’assurer un train de vie élevé à ses habitants sans devoir leur mettre une pression fiscale excessive. La preuve en est, à la différence d’Ivry, ces deux communes ne se retrouvent pas parmi les villes ayant la fiscalité la plus élevée.
Enfin, Martigues, 3ème ville la plus dépensière du classement bénéficie des recettes fiscales de la raffinerie Total, l’une des plus grande d’Europe, et peut ainsi en parallèle se prévaloir d’une pression fiscale faible tout en garantissant un niveau de dépenses élevées.
Dans les villes où la pression fiscale est la plus élevée, Ivry-sur-Seine se retrouve au milieu de celles avec des populations aux revenus par habitant bien plus haute. Par exemple, Saint-Maur-des-Fossés (45 000 €/habitant), Levallois-Perret (52 000 €/habitant) ou encore Neuilly-sur-Seine (80 000 €/habitant). Avec moins de 30 000 € net par an en moyenne, les habitants paient proportionnellement bien plus d’impôts. A Ivry, le nombre de contribuables est bien plus faible, alors cela accentue forcément cette disparité. Cela signifie que l’impôt est particulièrement mal réparti et qu’une minorité contribue pour une majorité.
Ivry-sur-Seine a un train de vie excessif et met à contribution les Ivryens en exerçant une pression fiscale spoliatrice
Car, dans un second temps, il est temps de s’intéresser au niveau de dépenses d’Ivry-sur-Seine. Il s’élève à plus de 2000 € par habitant et par an. On conviendra que ceci ne se retrouve aucunement dans le niveau de service public délivré.
Alors qu’Ivry dépense plus que Levallois-Perret, Rueil-Malmaison ou Courbevoie, elle ne tient absolument pas la comparaison en matière de qualité de vie, de service public ou encore d’activités. Dans ces villes, et pour des dépenses moindres, les habitants bénéficient de rues propres et entretenues, de prestations similaires à Ivry mais aussi plus diversifiées comme des cours d’aviron, d’Ikebana, de danse classique, d’histoire de l’art ou même d’orgue. Par ailleurs, la qualité des parcs et du cadre de vie est sans commune mesure avec Ivry. De plus, ces villes disposent de musées et de centres culturel et évènementiel accueillant les plus grands chanteurs et comédiens nationaux. Surtout, ces villes disposent d’une police municipale conséquente.
Alors, à Ivry-sur-Seine, où va tout cet argent ? Pour quel service public ? Pourquoi des villes comparables comme Créteil, Fontenay-sous-Bois, Vitry-sur-Seine, Saint-Denis ou encore Aubervilliers réussissent elles à dépenser 20% de moins qu’Ivry ?
Ivry dépense chaque année 2,5 millions d’euros par an pour ses diverses manifestations, « Ivry en fête » par exemple et autant dans la communication. Ce budget de 5 millions d’euros sert-il réellement l’intérêt général ? Non ! Aucune ville ne dispose d’un journal de propagande local aussi épais ni de dépenses aussi importantes dans ce domaine.
A Ivry, l’intérêt général se confond avec les combats partisans et politiques. Lorsqu’un bus est affrété par la Mairie, en juillet dernier, pour permettre au plus grand nombre d’aller manifester pour la marche en faveur d’Adama Traoré, ce sont nos impôts et donc de l’argent public qui ici utilisé à des fins politiques. Il en va de même lorsque la Mairie d’Ivry finance des caisses de soutien aux différentes grèves, que ce soient celles des Gilets-jaunes ou celle contre la réforme des retraites. Il y a ici un mélange et un détournement de l’argent public à des fins politiques.
Les Maires communistes du Département, avec le Maire d’Ivry en tête, s’opposent à l’application effective des 1607 heures dans la fonction publique territoriale. Alors que la plupart des salariés du privé sont bien au-delà de ce chiffre, alors que de nombreuses personnes subissent de plein fouet la crise sanitaire et ont parfois perdu leur travail, il apparaît surréaliste que des élus défendent des avantages financés par de l’argent public. La loi s’applique à tous, et en temps de crise, chacun doit participer à l’effort national. Par la seule application des 1607 heures au sein de la Mairie d’Ivry, c’est plusieurs millions d’euros qui seraient économisés chaque année par la municipalité et autant de pouvoir d’achat rendu à tous les Ivryens.
Malgré un budget si important, le manque d’entretien de nos rues et de nos équipements publics, culturels ou scolaires est criant. Il y a urgence à lancer un grand plan de rénovation à Ivry. En témoigne la nécessité d’avoir dû fermer, bien avant la crise sanitaire, la piscine de l’Orme au chat.
Les équipements sportifs doivent également être largement rénovés comme les gymnases Auguste Delaune ou Venise Gosnat ainsi que le complexe Clerville.
Avec un budget parmi les plus élevés de France, les familles d’Ivry sont en droit d’attendre une place en crèche pour tous ou encore des repas de bien meilleure qualité dans les écoles.
Pour une ville qui se dit écologique, les pistes cyclables sont encore bien trop rares à Ivry, et quand elles existent, elles sont discontinues et bien trop dangereuses, comme dans la rue Westermeyer. La quantité d’espaces verts demeurent également au-dessous des normes régionales avec moins de 10m² par habitant. Avant de crier contre les conséquences de la crise sanitaire, la municipalité devrait déjà commencer par apporter un cadre de vie digne de ce nom aux Ivryens.
Avec une pression fiscale si élevée et des dépenses si conséquentes, il est honteux de voir des espaces comme la rue Ernest Renan. Cette rue symbolise la misère ivryenne, des dizaines de voitures ventouses jonchent un trottoir en terre, défoncé, sur lequel aucun piéton ne peut dignement circuler. Dans le prolongement, les murs qui font l’angle de la rue Pierre Rigaud s’effondrent obligeant depuis plusieurs semaines à fermer une voie de circulation. Le summum est intervenu cette semaine, avec une autre maison juste en face, squattée, qui brûle complètement laissant une impression de lendemain de guerre. Voilà la réalité Ivryenne dans un quartier que le Maire qualifie pourtant d’attractif ; un quartier que de nombreux habitants veulent déjà quitter en raison de l’absence de commerce, d’espace vert, de transport et au milieu d’un collège pollué au mercure qui est symptomatique des difficultés, voire de l’incompétence de l’équipe municipale en place.
La gabegie financière ne sert aucunement la solidarité prônée par la municipalité. Avec des impôts si élevés pour une réalité si désastreuse, la politique ivryenne renforce les inégalités, nivelle l’ensemble de la population vers le bas, divise les uns et les autres et renforce le sentiment d’injustice.
Et la situation va continuer de se dégrader. Pendant plusieurs années, les impôts à Ivry augmentaient bien plus vite que l’inflation. Le Maire et son adjoint aux finances nous ont expliqué que le niveau record de la taxe foncière se justifiait par l’intégration de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères. Il n’en est rien. Dès cette année, les quelques Ivryens qui paient des impôts découvriront une nouvelle colonne sur leur feuille d’imposition avec la mise en place de la Taxe d’enlèvement des ordures ménagère…en plus de la taxe foncière. Le Maire a refusé de baisser en contrepartie le taux de la taxe foncière alors qu’il aurait pu le faire. C’est un nouveau prélèvement qui viendra continuer à financer un train de vie toujours plus élevé à Ivry pour un service public malheureusement toujours plus dégradé. Cette situation n’est pas à un manque d’implication des agents communaux mais à un manque de perspective et d’orientation flagrants.
Nombreux sont ceux qui nous disent que la situation est pire ailleurs. Cet article démontre que non. Alors nous ne pouvons qu’espérer que cet article de presse constituera un électrochoc pour que cette municipalité prenne conscience qu’elle doit faire bien mieux tant en dépenses qu’en matière d’impôts. Face à l’usage de l’argent public, nous devons attendre bien plus de responsabilité de la part de nos élus locaux. Une ville gérée correctement permettrait de redonner des centaines d’euros de pouvoir d’achat aux Ivryens.
Nous ne pouvons faire que mieux, mais quand ?
Sébastien BOUILLAUD
Conseiller municipal d’Ivry-sur-Seine
Président du mouvement Ivry Autrement
Pourquoi avons-nous quitté le Conseil municipal ce 11 février 2021
Ce soir, le conseil municipal, déjà marqué par la désertion des élus de la majorité, a marqué une nouvelle étape dans la dérive communautaire de son assemblée. Dans un déni de démocratie, insultant, provoquant et multipliant les attaques personnelles à mon encontre, j’ai décidé de quitter la séance soutenu par mes colistiers et les élus de la République en Marche pour défendre les valeurs de la République.
Le Maire a refusé le débat qu’il a lui-même lancé en Conseil municipal suite à mes propos tenus et assumés le 1er février dernier dans une tribune [Lire la tribune]. Il a fait un procès public sans droit de réponse ni défense.
Le Maire m’a demandé de retirer cette tribune. Il en est hors de question. Dans un pays de droit où la liberté d’expression est reine, je confirme et réitère les propos tenus dans cette tribune que vous trouverez sur le lien suivant.
Dans cette tribune, je reviens sur les propos tenus dans le cadre de la marche décoloniale qui s’est tenue le 23 janvier dernier à Ivry soutenu par des groupuscules communautaires comme le Front Uni des Immigrations et des Quartiers Populaires (FUIQP). Cette structure qui a relayé un extrait de cette marche, a pour objet, je cite, de « s’opposer aux rapports néocolonialistes et impérialistes que la France impose aux pays du Sud et de soutenir les luttes des peuples pour leur émancipation nationale et sociale ». Ce soutien interroge beaucoup sur les réelles motivations de cette marche dans Ivry.
Vous retrouverez les propos intolérables tenus lors de cette marche décoloniale sur le lien suivant et notamment au milieu de la vidéo.
En refusant de condamner cette initiative ce soir, le Maire soutien la dérive communautaire du conseil municipal car plusieurs groupes et élus de la majorité municipale ont soutenu, promu et participé à cette marche source de haine, de division et de crispation. Elle a notamment été relayée et organisée par le groupe Convergence Citoyenne Ivryenne qui en a fait son thème central du mois de janvier. Son chef de file s’est même senti ciblé ce soir et a perdu ses nerfs en plein conseil municipal. La cheffe de file d’EELV, qui a demandé la suspension de séance ce soir, est sur la même ligne que Convergence Citoyenne Ivryenne en multipliant les posts Facebook communautaires et anti-républicains.
Depuis des plusieurs années, des adjoints et des élus de la majorité municipale remettent en cause la République et ses valeurs. Alors oui, comme beaucoup, j’ai été heurté et profondément choqué par les propos qui ont pu se tenir lors de cette marche décoloniale prenant la forme d’une provocation.
Lors de cette marche décoloniale, cinq noms de rues, de droite comme de gauche, ont été recouvertes ou rebaptisées. Alors, oui, à mon sens, cette marche était anti-républicaine. Rayé d’Ivry les rues de Jules Ferry, de François Mitterrand et surtout, changer la signification nationale du 8 mai 1945, c’est faire une offense majeure à l’histoire de France.
Les propos tenus durant cette marche révélaient un mépris complet pour la France et ses valeurs républicaines et encourageait à la haine. En effet, il est facile de ressortir de son contexte des propos de Jules Ferry, propos de plus d’un siècle. Parler de « racisme d’Etat », de « racisme républicain », dominé par « l’homme blanc », est aujourd’hui anachronique. C’est oublier son action pour l’école publique obligatoire et gratuite.
Alors non, contrairement à ce qui a pu être dit, la France n’insulte pas les peuples autrefois colonisés. Parler de, je cite, de « massacre de masse », de « racisme d’Etat », de « discours officiel impérial républicains », « d’incarcération et de gardes à vue d’enfants », et appeler à « s’organiser pour ne plus être méprisé et discriminé », ces propos, ces raccourcis historiques, ne vont pas du tout vers un climat d’apaisement, bien au contraire. De tel propos sont intolérables dans l’espace public.
On peut débattre mais pas dans la provocation et la haine, pas en opposant les uns aux autres, pas en rayant et dénigrant le passé de la France. Ce n’est pas une manière de faire. Nous ne partageons définitivement pas les mêmes conceptions du débat et je m’interroge sur le partage des valeurs qui devraient nous unir à commencer par celle du respect et celle du respect de la France.
Dans ce brouhaha antidémocratique, mes colistiers ont également été outrés et n’ont pu s’exprimer pour défendre les valeurs de la République.
Par son silence, son refus du débat, en m’insultant ouvertement, Le Maire a cautionné cette manifestation publique qui ne pouvais que créer des tensions et des divisions. Les élus municipaux se doivent d’être les garants des valeurs républicaines inscrites sur le fronton de notre maison commune. Au-delà des gueguerres politiques, des attaques personnelles, je suis surtout inquiet pour l’avenir de la France. Contrairement aux attaques du Maire, je ne suis pas d’extrême droite, tout le monde connait mes valeurs d’humanité et au-delà des clivage politiques, je défends et défendrais toute ma vie la France, ses valeurs de fraternité, je défends son histoire avec fierté. Vive la France et vive la République.
Sébastien Bouillaud
Président du mouvement Ivry Autrement
Conseiller municipal
Ivry, ville messagère de la division
En ces temps de crise sanitaire, de couvre-feu où il est impossible de se retrouver tous ensemble, les liens sociaux se sont considérablement tendus. Dans les transports, sur la route, dans les centres commerciaux, les échanges se sont crispés et les mots, les gestes se font régulièrement plus durs. De la même manière, les violences intrafamiliales sont en forte hausse.
Nous devons retrouver une société apaisée, cesser les divisions en tout genre et chercher le rassemblement de tous les Ivryens.
Pourtant, l’organisation d’une marche « décoloniale » dans Ivry, soutenue par des élus de la majorité municipale, est une honte faite à la République. Elle ne lançait aucunement un débat, elle n’avait que des relents communautaires et de haine, contre la France et son Histoire. Les discours qui ont été prononcés pendant cette marche attisent la haine. Celle-ci aurait dû être interdite et condamnée par le Maire, qui par la même occasion aurait dû sanctionner les élus qui y ont participé. Avec ce genre de prise de position de la majorité, Ivry prouve encore une fois qu’elle est tout sauf une ville messagère de la paix.
La France ne doit pas constamment s’excuser pour son Histoire. Elle est ce qu’elle est aujourd’hui en raison de celle-ci. Elle est un pays dans lequel la liberté d’expression est préservée. Mais la France n’est pas une terre sur laquelle chacun peut venir s’essuyer les pieds, ni cracher sur son Histoire et sur la République. Elle n’est pas non plus un endroit où les discours de haine peuvent s’exprimer publiquement sans qu’aucune condamnation ne soit prononcée par les représentants de la République.
La marche « décoloniale » a reçu un soutien appuyé et une forte promotion de la part du groupe Convergence Citoyenne Ivryenne (CCI). Les élus de ce collectif profitent d’ailleurs régulièrement de la tribune du conseil municipal pour déclamer des discours communautaires qui n’ont rien à faire en son sein. Au fur et à mesure que l’islamo-gauchisme prospère à Ivry, la République recule.
De plus, les commémorations publiques deviennent des lieux de division plus que de rassemblement. Les discours prononcés et les inaugurations de plaques en tout genre ne participent en rien à l’union prônée par ces moments de recueillement. Les commémorations ne sont devenues que des lieux de diffusion de messages politiques où l’extrême gauche peut critiquer encore et toujours la République et le capitalisme. Elles deviennent aussi l’occasion de flatter telles ou telles communautés pour des raisons électoralistes.
Enfin, le Maire profite du moindre fait divers pour diviser et réitérer des vieux dogmes caricaturaux. Récemment, il a pris position en faveur d’une trentaine de squatters délogés de locaux occupés illégalement, quai Marcel Boyer. Je condamne bien évidemment la forme violente utilisée par le propriétaire. Dans un même temps, nous savons tous aujourd’hui qu’un bien squatté deux jours durant, signifie qu’il est impossible de le récupérer facilement et qu’un parcours du combattant interminable et éprouvant commence alors pour son propriétaire. La propriété privée est un droit inviolable et sacré qui semble complètement étranger à notre Maire. Pas un mot sur le sujet de sa part, lui pourtant si prompt à prendre la défense des uns et des autres. Aucune nuance !
En ces temps de fortes tensions sociales, les divisions n’attisent que la haine et opposent les uns et les autres plutôt que de les rassembler. La question qui se pose aujourd’hui est bien évidemment dans quel état Ivry sera-t-elle dans 5 ans ? Mais surtout, à quel point la majorité en place sert-elle des causes obscures voire anti-républicaines ?
Sébastien Bouillaud,
Conseiller municipal
Président du mouvement Ivry Autrement
Les esprits s’échauffent à l’OPH d’Ivry, pas les logements !
Vendredi dernier, le 22 janvier 2021, une manifestation organisée par des locataires du parc HLM et la Confédération Nationale du Logement (CNL) s’est déroulée devant la mairie d’Ivry pour réclamer le chauffage dans les appartements.
Les dysfonctionnements de celui-ci dans les logements de l’OPH d’Ivry sont malheureusement trop fréquents. Et les plaintes des locataires ne sont pas traitées !
Cette année, c’est la goutte de trop ! Le froid omniprésent dans les logements de la cité Maurice Thorez, mais ailleurs à Ivry également, est devenu insupportable pour les locataires. C’est invivable et dangereux, surtout pour les plus fragiles
Cette problématique montre à quel point les logements sont de plus en plus insalubres. Les appartements sont des passoires thermiques, dans lesquelles l’entretien du chauffage n’est même pas assuré.
Cette fois-ci, le Maire ne peut rejeter la faute sur personne d’autre, que sur l’OPH…qu’il préside. Il a pourtant bien essayé, mais il doit reconnaître lui-même que l’État n’est pour rien dans la mauvaise gestion de l’OPH d’Ivry. Les autres OPH communaux s’en sortent bien mieux que le nôtre et ainsi n’ont pas besoin de demander l’aumône à l’Etat. Ce n’est pas un énième comité de suivi que les locataires veulent, ce sont des solutions et des réponses concrètes.
Les problèmes de chauffage ne sont que le fruit d’une mauvaise gestion qui dure depuis trop longtemps. Le tout ultra social conduit à un déséquilibre flagrant de l’OPH. Ce désastre financier nécessite un abondement annuel de plusieurs millions d’euros chaque année de la part de la ville. Y aurait-il une fuite des crédits budgétaires ? A quoi sert réellement le budget de l’OPH ?
Cela fait déjà plusieurs années que l’OPH ne traite pas de ses différents problèmes structurels et fait montre d’un grand manque de considération pour ses locataires. Cette année, la majorité municipale portée par le Maire ont tout simplement écarté une voix opposante. Nous le dénonçons fortement. Lorsque notre groupe siégeait au sein du Conseil d’administration en tant que 1er groupe d’opposition, nous interpellions sur les nombreux disfonctionnements.
L’OPH fait preuve de la plus grande passivité face aux plaintes des habitants. Ceux-ci vivent dans des conditions inadmissibles. Outre le chauffage, la sécurisation du parc HLM se dégrade et les locataires sont bien seuls, avec l’aide des gardiens, à préserver et rechercher un minimum de paisibilité. Les incivilités, les insultes et les agressions sont une réalité pour de très nombreux résidents. Les parkings sont régulièrement visités et squattés avec de plus en plus de voitures vandalisées. Que dire aussi des coupures d’eau dans certaines cités, des multiples problèmes de plomberie et enfin des nouvelles factures d’eau incompréhensibles – même pour les services de l’OPH, qui ne peut rien expliquer ? Le dialogue est coupé et l’exaspération est à son maximum !
La gestion politique et financière désastreuse de l’OPH d’Ivry nous interpelle et nous inquiète d’autant plus qu’Ivry envisage de reprendre en régie la gestion de l’eau. Ce service public subira-t-il le même sort ?
Il est temps de repenser le logement social à Ivry pour qu’il devienne enfin facteur d’émancipation sociale et permette à ceux qui le méritent de disposer d’un toit digne et permettre à ceux qui le désire d’acquérir leur logement.
Nous proposons que le budget alloué initialement à la construction de nouveaux logements sociaux soit désormais affecter à l’amélioration et à la rénovation des logements existants. Nous ne voulons non plus pas voir des rénovations inachevées et bâclées telles qu’a pu le connaitre l’extension Truillot.
Il est nécessaire de redéfinir l’équilibre entre les différentes typologies de logements sociaux (PLUS, PLAI, PLS, PLAI) afin de repenser la mixité sociale dans le parc HLM et en finir avec l’ultra social source de nivellement vers le bas et mieux considérer les besoins des familles avec le PLS (Prêt Locatif Social).
Nous devons cesser de garantir de nouveaux prêts aux bailleurs sociaux présents sur la commune afin de ne pas mettre en difficulté le budget communal en cas de faillite.
Le contrôle doit être renforcé afin de mettre un terme aux sous-locations sources de profits injustes et contraires à la notion même de logement social. Ces sous-locations privent des familles qui sont dans l’attente d’un logement depuis parfois plusieurs années.
Nous sommes convaincus que ces propositions sont une voie à suivre parmi d’autres, sinon dans quel état allons-nous retrouver l’OPH dans 5 ans ? Qui va devoir payer la facture ? Le logement social version Ivry tend-il réellement vers plus de justice ou au contraire tend-il vers plus d’inégalité ? Aujourd’hui, les communistes, c’est l’inhumain d’abord.
Sébastien Bouillaud
Président du mouvement Ivry Autrement
Conseiller municipal à Ivry-sur-Seine
Cri de colère et amour d’un pays par Yamina AMZAL
Hommage national à Samuel PATY
À Ivry-sur-Seine cet hommage a été rendu ce même jour à midi devant la mairie. Notre groupe

STOP aux mortiers et feux d’artifices sauvages !
Commémoration Rafle du Vel’ d’Hiv’
C’est avec grande émotion que j’assistais, avec mon équipe d’élus du groupe d’opposition
Discours de Sébastien Bouillaud au Conseil municipal d’installation
Retrouvez mon discours prononcé lors du Conseil municipal d’installation qui s’est tenu ce samedi 4 juillet.
J’ai tenu à rappeler les principes qui doivent gouverner ce mandat pendant les 6 ans à venir. Je suis attaché à ce que la République prime sur tout et que les valeurs de Liberté, d’Egalité, de Fraternité et donc de Laïcité soient strictement respectées. Il n’y a aucune négociation possible sur ce sujet.
Madame La Présidente de séance, Mesdames, Messieurs les officiels, Mesdames, Messieurs les élus, Mesdames, Messieurs,
Après une campagne électorale interminable, nous nous retrouvons enfin, dans ce magnifique site de la Manufacture des œillets pour y élire le Maire et ses adjoints.
Cette campagne n’a ressemblé à aucune autre, par son contexte. La période de crise sanitaire a considérablement perturbé le débat public et freiné les électeurs pour le second tour qui s’est tenu dimanche dernier.
Malheureusement, ce sont à peine 30% du corps électoral et 9 000 électeurs qui se sont déplacés dimanche 28 juin. Je tiens ici à les remercier publiquement. L’exercice démocratique s’en trouve terriblement affecté.
Je pense également que l’entre-deux tours et ses accords politiques surprises ont considérablement perturbé les électeurs.
Je regrette que ce conseil municipal ne bénéficie plus de voix d’opposition à gauche. Il est important, je pense, que toutes les sensibilités puissent s’exprimer au sein de ce conseil, c’est ce qui faisait sa force lors du dernier mandat. Le Parti Socialiste, la France Insoumise et EELV apportaient une lecture différente de l’action locale.
Néanmoins, nous reconnaissons la légitimité de la liste « Ensemble pour Ivry » à conduire les affaires locales pour les 6 ans à venir. J’adresse mes félicitations républicaines à tous les candidats nouvellement élus.
Vous avez souhaité une liste renouvelée et citoyenne. Nous serons attentifs dans les concertations citoyennes qui en découleront.
En tant qu’élu, nous avons peu de droits mais beaucoup de devoirs. Les fondements Républicains doivent guider notre action. La République prime par-dessus tout. La République est une et indivisible. Nous serons les garants de ces valeurs d’Egalité, de Liberté et de Fraternité. La Laïcité découle de ces principes fondamentaux. Je veillerai à ce qu’elle prime par-dessus tout, y compris au sein de cette assemblée, et les politiques que nous sommes n’ont pas vocation à s’immiscer dans le champs religieux ou cultuels. Cette séparation stricte doit rester.
A l’ensemble de ces valeurs, j’ajouterais celle du Respect. Cette valeur m’est très chère car elle est le gage du vivre ensemble. Se comprendre les uns les autres, s’écouter et se respecter est signe d’ouverture et permet à chacun de vivre un quotidien apaisé.
En effet, Ivry-sur-Seine a besoin d’apaisement. Les Ivryens ont besoin que nous nous tournions vers eux. L’action publique locale doit être pleinement et entièrement dirigée vers nos habitants. Nous avons depuis toujours placé notre action dans ce sens. Nous souhaitons la réussite de notre ville avant tout, l’amélioration de la vie quotidienne de nos concitoyens, celle de nos enfants, de nos jeunes, de nos seniors, de nos entreprises, artisans, commerçants et professionnels, de nos bénévoles… Et nous savons compter sur un personnel communal dévoué à notre ville.
Comme nous l’avons fait au cours de précédent mandat, nous serons une opposition constructive et attentive, utile aux Ivryens et au débat public. Quand vous prendrez une décision utile aux habitants, nous vous soutiendrons, si vous prenez une décision qui ne va pas dans ce sens, nous la combattrons.
Vous l’aurez compris, nous souhaitons que la démocratie vive à Ivry. Nous prendrons pleinement notre place dans le débat public. Nos électeurs nous donnent cette légitimité et nous espérons que vous la respecterez.
Enfin, respectueux des institutions et de la démocratie, nous ne présenterons aucun candidat pour cette élection de Maire. Les Ivryens se sont déjà exprimés.
Je formule de nouveau mes vœux de réussite pour notre ville d’Ivry.
Je vous remercie.
Merci aux 1 732 électeurs !
Chères Ivryennes, Chers Ivryens,
Après une campagne municipale inédite traversée par la crise sanitaire du COVID-19, vous avez été 1 732 électeurs à avoir fait confiance à la liste que j’ai conduite ces derniers mois. Je tiens, avec l’ensemble de mon équipe, à vous en remercier chaleureusement.
Je remercie également tous mes colistiers, les militants et tous les Ivryens qui ont contribué au projet des 100 propositions pour mieux vivre à Ivry.
Tout au long de cette aventure, vous avez admirablement prouvé, grâce à votre enthousiasme et votre dynamisme, qu’une alternative était envisageable et possible à Ivry. Vos témoignages de confiance, de soutien, parfois votre peine et votre désarroi, nous encouragent plus que jamais à nous battre pour vous à vos côtés.
Je siégerai avec Annie Le Franc, Valentin Aubry, Yamina Ouabbas et David Fourdrignier au sein du Conseil municipal. Ce sont des élus compétents qui aiment Ivry, prêts à s’investir durablement pour notre ville.
J‘adresse, évidemment, à Monsieur le Maire Philippe Bouyssou mes salutations les plus républicaines pour son élection. Cependant, je ne parlerai pas, ici, de victoire !
Entre les premier et second tours, l’alliance de façade de la gauche n’a trompé personne et le rassemblement tant espéré n’a pas eu lieu. Le Maire, Philippe Bouyssou, n’a remporté que 48 voix supplémentaires. Le débat démocratique ne peut être fondue dans des alliances de compromission rappelant les vieilles cuisines politiciennes.
Le Maire sortant ne parvient à réunir que 5 618 voix pour 28 883 inscrits. Moins d’1 électeur sur 5 ou bien moins d’1 ivryen sur 10 a voté pour la liste qu’il a menée, « Ensemble pour Ivry ».
Jamais un Maire d’Ivry n’a été élu avec aussi peu de voix. 80% du corps électoral n’a pas fait ce choix !
Pendant l’entre-deux tours, notre liste a su renforcer sa crédibilité, sa visibilité et a su susciter l’engouement autour du projet « Mieux vivre à Ivry ». Avec plus de 20% des suffrages exprimés, vous nous placez comme la première force d’opposition face à la nouvelle majorité municipale. Malgré une abstention record, encore plus forte qu’au premier tour, notre liste confirme sa progression et son dynamisme avec un gain de 163 voix durant l’entre-deux tours quand les autres listes ont stagné ou perdu des électeurs.
Nous n’avons donc pas à rougir de cette élection. Nous avons été fidèles à nos valeurs et à nos idées en respectant les Ivryens jusqu’au bout. Malheureusement, le premier et grand gagnant de ce scrutin reste indéniablement l’abstention, avec presque 70% d’électeurs qui ne sont pas déplacés. Soyons honnêtes, c’est un échec du processus démocratique qui doit nous interpeller.
Je reste attaché à défendre les idées que j’ai portées tout au long de cette campagne électorale. Avec mon équipe nous nous battrons inlassablement, comme nous l’avons fait pendant 6 ans déjà, pour faire résonner des valeurs d’éthique, de probité et d’honnêteté.
Nous serons une opposition constructive et attentive, forte et déterminée, et toujours résolument tournée vers l’avenir et voir enfin Ivry Autrement !
Nous resterons à vos côtés, à votre écoute pour le mandat que vous nous avez confié.
Vous pouvez compter sur moi !
Bien fidèlement.
Sébastien Bouillaud
Président d’Ivry Autrement
Conseiller municipal à Ivry-sur-Seine