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Régie publique de l’eau : CONTRE la sortie du SEDIF

Jusqu’au 19 septembre, les citoyens de 9 communes, toutes de gauche, sont appelés à une consultation pour décider de l’avenir de la gestion de notre eau potable, bien public.

L’eau ne devrait être pas être un bien réquisitionné pour des questions politiques. Car le choix opéré par la Mairie d’Ivry et ses villes sœurs n’est nullement guidé par des motivations rationnelles mais uniquement par des dogmes politiques anachroniques.

En témoigne, déjà, la couleur politique des 9 communes qui ont choisi de quitter le SEDIF (Syndicat intercommunal des eaux d’Île-de-France) . Toutes de gauche : Vitry, Orly, le Kremlin-Bicêtre, Chevilly-Larue, Arcueil, Cachan, Fresnes, Gentilly et bien sûr Ivry-sur-Seine. Des communes disparates non contigües, symboles du repli sur soi.

Jusqu’à aujourd’hui, ces 9 communes sont membres du SEDIF, le plus grand syndicat intercommunal de gestion du service public d’eau en France réunissant 151 communes et géré par des élus locaux. Cette structure est cohérente. L’eau est un bien immatériel qui ne connaît pas de frontière, par définition.

Le SEDIF a délégué par contrat la gestion de l’eau à Véolia Eau avec des exigences de qualités et d’investissement. Ce fameux grand capital qui nous veut que du mal. Un bouc émissaire facile. Alors plutôt que demander au SEDIF de dénoncer le contrat et de reprendre en interne la gestion de l’eau, c’est avec courage que ces 9 communes s’isolent pour gérer dans leur coin un bien vital qui demande une haute technicité pour garantir la sécurité de tous.

Le choix est déjà opéré depuis plusieurs années. Dès le 23 décembre 2017, le sujet est venu sur la table du Conseil municipal avec déjà cette idée folle de sortir du SEDIF. Les élus d’Ivry Autrement que je préside s’y étaient opposés dès le premier jour en dénonçant les risques financiers et sanitaires que cela couvrait.

A court d’études et d’arguments, le sujet n’est revenu sur la table que 3 ans plus tard, le 16 mai 2019, sans plus d’arguments hormis un positionnement idéologique et politique. A cette occasion, le Maire a demandé la poursuite des études, pourtant commencé il y a 3 ans.

Enfin, le 10 décembre 2020, la majorité écolo-communiste du Conseil municipal a voté pour la création d’une régie publique de l’eau.

Alors, pourquoi voter aujourd’hui alors que tout semble décidé ?

Car nous devons leur montrer qu’une minorité ne peut décider seule sans autre argument que des motifs politiques.

La preuve que la motivation est seulement politique, le Territoire Plaine Commune où se trouve Saint-Denis notamment, est sortie du SEDIF en 2017 pour finalement y revenir en septembre 2020. Le choix de la raison, du pragmatisme et de l’avenir.

Enfin, sur le fond, le SEDIF fait ses preuves depuis bientôt un siècle. Elle a su prouver qu’elle était la meilleure structure pour gérer l’eau potable. Le SEDIF n’est autre que la mise en œuvre d’un mécanisme de mutualisation que plus personne ne conteste aujourd’hui. Cet organisme de mutualisation du service public de l’eau est sans coût financier pour la collectivité, donc pour les contribuables.

Le SEDIF, garante de la sécurité et de la santé publique

En termes de sécurité et de santé publique, le modèle du SEDIF est une garantie pour tous les Ivryens. La ville est desservie par une usine située à Choisy et des réserves situées à Villejuif et à Châtillon. Une station d’urgence à Neuilly-sur-Marne peut venir en secours. Remettre en cause le fonctionnement du SEDIF, c’est mettre en péril ce fonctionnement mutualisé, gage de sécurité et d’économies d’échelle.

  • Que se passe-t-il en cas de rupture de canalisation ou de défaillance d’une station ?
  • Qui prend le relais et comment sera assurée la circulation de l’eau ?

Le SEDIF, gage d’économie

Selon divers scénarii, le coût de sortie du SEDIF des 18 communes qui y adhèrent est estimé entre 30 et 100 millions d’euros. N’a-t-on pas mieux à faire de notre argent ? La délégation de l’eau à Veolia a permis au SEDIF de maintenir un service public de qualité, notamment en termes de santé publique, tout en contenant le prix de l’eau. Les investissements à venir seront importants, avec un réseau ivryen qui date en grande partie des années 30. Le SEDIF et Veolia seront plus à même de porter ces investissements. Je prends l’exemple de Viry-Châtillon : on ne doit pas finir comme elle, à réaliser une gestion publique de l’eau en régie et à générer une dette de 10 millions d’euros pour afficher un prix d’eau inférieur à celui de Veolia. Aujourd’hui, pour les 18 communes adhérentes au SEDIF, le prix de l’eau moyen, uniquement pour la partie eau potable, est de 1,37 euro par mètre cube. A Villeneuve-Saint-Georges ou à Valenton, qui ne sont pas adhérentes au SEDIF, le prix de l’eau est 50 % supérieur à celui du SEDIF et atteint 2 euros par mètre cube. Au moment où de nombreuses collectivités revoient leurs investissements à la baisse, le SEDIF a même baissé son prix de l’eau potable de 10 centimes le 1er janvier 2017, tout en prévoyant des investissements dépassant le milliard d’euros, dont une partie sur notre commune. La rupture avec le SEDIF, pour des raisons idéologiques à contre-courant des mouvements de mutualisation, entraînera des surcoûts pour notre commune et pour les usagers directs du service public.

En conclusion

Il est temps de faire preuve de responsabilité, de pragmatisme et de bon sens vis-à-vis de nos enfants et de réfléchir ensemble au sein du SEDIF au mode de gestion de l’eau publique la plus appropriée, que ce soit en termes d’économie, de qualité et surtout de santé publique. Il faut donc s’opposer à la sortie du SEDIF.

 

Sébastien BOUILLAUD

Président du groupe Ivry Autrement

Conseiller municipal d’Ivry-sur-Seine

Tribune mai 2021

La Liberté s’affiche fièrement comme valeur de la République sur le fronton de la Mairie. Celle-ci passe par l’assurance que l’espace public est un lieu serein et respecté de tous. Or, le respect n’est pas la valeur première à Ivry. Pire, je constate une inversion des normes qui autorise aujourd’hui à braver, bafouer, mépriser et insulter l’autorité policière avec une impunité flagrante.

Cette banalisation de la violence à l’égard de la police est une dérive de la société vers toujours plus de laxisme. Il y a 6 ans, Atef Rhouma, aujourd’hui 3ème adjoint au Maire dénonçait les violences policières : « Les non-condamnations par la justice donnent un véritable permis de tuer à la police, permis de tuer une certaine population en tout cas. Comment ne pas perpétuer le sentiment d’injustice et le sentiment de deux poids deux mesures quand la justice est clémente pour les policiers alors qu’elle a la main lourde pour les jeunes poursuivis (…) ».

Force est de constater que 6 ans après, la situation s’est bien inversée. Cette fois-ci, je n’ai entendu aucun élu de la majorité municipale dénoncer la clémence des juges dans l’affaire de Viry-Châtillon. Il n’est pas tolérable que des peines si légères soient prononcées alors que des policiers avaient été grièvement blessés. C’est une honte faite à la République.

Ces situations tendent à se banaliser. Si les refus d’obtempérer étaient rares il y a 15 ans, ils se multiplient aujourd’hui, avec un refus toutes les 25 minutes en France.

En février dernier, un automobiliste s’est tué après un refus d’obtempérer face à la BAC d’Ivry-sur-Seine. Le mois dernier, à Vitry-sur-Seine, un fuyard a créé un accident après le vol d’une voiture et en prenant la fuite face à la police.

Surtout, il y a un mois, un élu de la majorité municipale s’est permis lui aussi de refuser un contrôle de police et a fui après avoir grillé plusieurs feux rouges. Le Maire a faiblement condamné cet acte et aucune sanction politique ne lui a été adressée. Un élu de la République peut donc librement et en toute impunité mettre en danger des forces de l’ordre. Nous sommes en devoir d’attendre de l’exemplarité de leur part. Le fait que celui-ci puisse continuer de représenter la République après de tel fait est indigne. J’ai demandé au Maire de prendre ses responsabilités ; il a taxé ma demande de « récupération politique ». Je suis attaché à l’autorité de l’Etat et au respect des institutions et ces faits sont intolérables.

Je ne peux que souligner une certaine cohérence du Maire dans sa politique laxiste. Il laisse ses élus critiquer ouvertement la police et les soutient lorsqu’il se permettent de manquer de respect face à l’autorité.

Deux poids deux mesures. Ce n’est pas cette société que nous voulons. L’éducation à un sens.

 

Sébastien Bouillaud

Conseiller municipal

Président du groupe d’opposition Ivry Autrement

Commémoration Nationale du souvenir de la déportation

Journée nationale du souvenir de la Déportation, nos conseillers municipaux du groupe Ivry Autrement, Yamina AMZAL et Valentin AUBRY, étaient présents devant la stèle du parc Maurice Thorez pour commémorer le souvenir de milliers de personnes qui ont été déportées dans les camps de la mort nazis.
Une cérémonie bien étrange et particulière en période de crise sanitaire.
Pas de portes drapeaux. Pas de sonnerie aux morts. Pas de Marseillaise. En somme, pas de réel hommage de la municipalité. Une simple vidéo pour honorer la mémoire des victimes… Quelle blessure supplémentaire faite aux victimes !
Certes, nous vivons une période où les commémorations ne peuvent être organisées comme avant.
Cependant, la municipalité est moins regardante lorsqu’il s’agit de défendre le théâtre public en laissant s’organiser, avec son acquiescement moral et son soutien, des manifestations diverses comme des flashmobs ou représentations culturelles, regroupant de nombreuses personnes au mépris des règles sanitaires, ou bien une manifestation devant une école communale, etc…
Notre but n’est pas de pointer du doigt ces actions qui peuvent être légitimes, en revanche, il est important de souligner l’incohérence des décisions de la ville. En effet, pour la commémoration d’hier, elle a su être plus ferme. Comment les choix s’opèrent-ils ?
Alors, si le théâtre est essentiel, le recueillement à nos morts doit l’être également !

L’inhumanité de la SADEV 94 « Tout l’esprit d’Ivry »

Qui dit reportage sur la machine à broyer des vies que sont les expropriations, dit Ivry-sur-Seine !

Très bon reportage d’Envoyé Spécial sur les situations inhumaines que créent les expropriations. Je vous invite à regarder entre la 33e et la 40e minutes qui relatent l’expérience d’un Ivryen face à la SADEV 94 et la Mairie d’Ivry.

Cliquez ICI pour visualiser le reportage !

L’inhumanité, « Tout l’esprit d’Ivry » ! Voilà ce que promet le projet Ivry Confluences.
Cet Ivryen lutte depuis plusieurs années contre la SADEV 94 pour faire valoir un minimum de justice. Exproprié il y a près de 2 ans, la SADEV 94 ne lui avait pas payé un seul euro. Alors que la SADEV 94 avait détruit son bien, elle ne lui avait jamais versé la somme qui lui était due. Elle n’a même jamais répondu à ses courriers (tiens tiens, une habitude a priori…). Comme par hasard, les relances d’Envoyé Spécial pour joindre la SADEV 94 ont permis de débloquer l’argent après deux semaines…. Vous vous dites une fin juste et heureuse ? Que nenni, la SADEV 94 a décidé d’aller devant la Cour de cassation pour réduire la somme versée. Le pot de fer contre le pot de terre !

Pendant des années, l’association Ivry Sans Toi(t) s’est battu contre la SADEV 94 et la Mairie d’Ivry pour préserver les intérêts de nombreux petits propriétaires isolés qui se voyaient expropriés pour des sommes ridicules et ainsi réaliser le projet d’Ivry Confluences.
Voilà les méthodes de la SADEV 94 soutenues par la Mairie d’Ivry. La SADEV 94, bras armé en matière d’aménagement du Val-de-Marne, a été successivement présidée par Pascal Savoldelli entre 2015 et 2017, Conseiller départemental d’Ivry et Sénateur du Val-de-Marne, et Christian Favier depuis 2017, Président du Conseil départemental.
Le PCF se vante en permanence de défendre les plus faibles avec son slogan « L’humain d’abord ». Mais ce ne sont que des mensonges. Défendre les groupes ou les causes oui, politiquement, c’est intéressant, mais défendre l’Ivryen lambda face au bulldozer de la SADEV 94 non.

Alors, arrêtons cette duperie, M. Favier se représente pour un 5ème mandat à la tête du département. Soit depuis l’origine du projet de la ZAC Ivry Confluences au passage. Alors en juin prochain. Cessons ce broyage et votons contre M. Favier et M. Savoldelli et donnons un sens humain à nos projets, construisons un avenir à notre département et aux Ivryens et donnons-nous des élus à la hauteur des enjeux.

 

Sébastien BOUILLAUD

Conseiller municipal d’Ivry-sur-Seine

Président du mouvement Ivry Autrement

Tribune avril 2021

Vendredi 12 mars, cité des Longs Sillons, un gros point de drogue a été démantelé générant en à peine 8 mois 900 000 € de « bénéfice ». C’est l’équivalent du salaire de toute une vie d’un travailleur au SMIC. Cette cité est connue au-delà des frontières d’Ivry ; le Ministre de l’Intérieur s’y est même rendu le 19 août 2020. Elle est surnommée, par la police et les consommateurs, le « Four du sud parisien ». Encore une image déplorable dont Ivry se serait bien passée.

De drôles de touristes viennent se fournir dans ce commerce de proximité bien particulier et bien lucratif. Parce que le Maire refuse la création de la police municipale ou l’installation de la video-protection par idéologie pure, nous avons demandé au Ministre, des effectifs supplémentaires pour le commissariat d’Ivry. La réponse se fait encore attendre ! Ce renfort est d’autant plus nécessaire que les trafics gangrènent Ivry, à la vue de tous, en toute impunité. Non seulement au fameux « Four du sud parisien » mais également dans d’autres points, bien trop nombreux : au pied de la Mairie ou place Voltaire, sans oublier dans les nombreuses cités HLM gérées par l’OPH d’Ivry. Là, les locataires sont en droit de réclamer protection et sureté pour eux et leurs enfants (quartier parisien, cité Hoche, Truillot, etc…).

Pourtant, nos dirigeants préfèrent pointer du doigt la Police Nationale, soutenir Assa Traoré, courir au chevet des squatteurs, débaptiser des noms de rues ou bien voter un vœu au Conseil municipal pour la dépénalisation de TOUTES les drogues…

Les élus de la majorité dénoncent la misère dans le monde et préfèrent l’entretenir à Ivry. Les squats se multiplient avec un grand cynisme de la part de la municipalité. Ce sont des situations désastreuses, intolérables, indignes, inhumaines et dangereuses. Il y a notamment ceux de la rue Maurice Gunsbourg, de l’avenue Jean Jaurès ou pire celui de l’angle de la rue Molière et de la rue Pierre Rigaud, qui même incendié, continue d’être squatté.

La ville se développe de manière littéralement anarchique. Certains immeubles poussent au milieu de zones sans commerce ni école, de lieux squattés, de rues jonchées de déchets ou défoncées, sans parc ni espace vert avec bien trop peu de jeux d’enfants ou même d’espaces canins. Ivry devient un no man’s land au milieu de villes qui avancent dans leur siècle. L’attractivité d’Ivry est un sujet discutable et nombreux sont les exemples de nouveaux Ivryens qui souhaitent déjà repartir et ce, quel que soit leurs quartiers. Certains chercheraient-ils à préserver l’entre soi ou plus généralement entretenir un vrai capitalisme de la misère ?

Sébastien BOUILLAUD

Conseiller municipal

Président du groupe d’opposition Ivry Autrement

La gabegie à Ivry et c’est le contribuable que l’on spolie

Ivry-sur-Seine est doublement épinglée. Parmi les 130 communes de plus de 50 000 habitants en France, notre chère ville se retrouve parmi les plus mauvais élèves à la fois en matière de dépenses de fonctionnement mais également en matière de ponction du contribuable.

Cette semaine, l’association des Contribuables associés, relayée par le Parisien/Aujourd’hui En France, a publié une étude sur le train de vie de nos communes.

Dans un premier temps, décortiquons ce classement

A la tête des villes les plus dépensières : Paris. Elle dispose d’une diversité de revenus, notamment issus du tourisme, sans commune mesure avec les autres villes de France lui permettant de dépenser des sommes considérables pour préserver son rayonnement et son attractivité.

Dans le haut de ce classement, vient ensuite Nanterre, qui comme Courbevoie, bénéficie de la manne de la Défense lui permettant d’assurer un train de vie élevé à ses habitants sans devoir leur mettre une pression fiscale excessive. La preuve en est, à la différence d’Ivry, ces deux communes ne se retrouvent pas parmi les villes ayant la fiscalité la plus élevée.

Enfin, Martigues, 3ème ville la plus dépensière du classement bénéficie des recettes fiscales de la raffinerie Total, l’une des plus grande d’Europe, et peut ainsi en parallèle se prévaloir d’une pression fiscale faible tout en garantissant un niveau de dépenses élevées.

Dans les villes où la pression fiscale est la plus élevée, Ivry-sur-Seine se retrouve au milieu de celles avec des populations aux revenus par habitant bien plus haute. Par exemple, Saint-Maur-des-Fossés (45 000 €/habitant), Levallois-Perret (52 000 €/habitant) ou encore Neuilly-sur-Seine (80 000 €/habitant). Avec moins de 30 000 € net par an en moyenne, les habitants paient proportionnellement bien plus d’impôts. A Ivry, le nombre de contribuables est bien plus faible, alors cela accentue forcément cette disparité. Cela signifie que l’impôt est particulièrement mal réparti et qu’une minorité contribue pour une majorité.

Ivry-sur-Seine a un train de vie excessif et met à contribution les Ivryens en exerçant une pression fiscale spoliatrice

Car, dans un second temps, il est temps de s’intéresser au niveau de dépenses d’Ivry-sur-Seine. Il s’élève à plus de 2000 € par habitant et par an. On conviendra que ceci ne se retrouve aucunement dans le niveau de service public délivré.

Alors qu’Ivry dépense plus que Levallois-Perret, Rueil-Malmaison ou Courbevoie, elle ne tient absolument pas la comparaison en matière de qualité de vie, de service public ou encore d’activités. Dans ces villes, et pour des dépenses moindres, les habitants bénéficient de rues propres et entretenues, de prestations similaires à Ivry mais aussi plus diversifiées comme des cours d’aviron, d’Ikebana, de danse classique, d’histoire de l’art ou même d’orgue. Par ailleurs, la qualité des parcs et du cadre de vie est sans commune mesure avec Ivry. De plus, ces villes disposent de musées et de centres culturel et évènementiel accueillant les plus grands chanteurs et comédiens nationaux. Surtout, ces villes disposent d’une police municipale conséquente.

Alors, à Ivry-sur-Seine, où va tout cet argent ? Pour quel service public ? Pourquoi des villes comparables comme Créteil, Fontenay-sous-Bois, Vitry-sur-Seine, Saint-Denis ou encore Aubervilliers réussissent elles à dépenser 20% de moins qu’Ivry ?

Ivry dépense chaque année 2,5 millions d’euros par an pour ses diverses manifestations, « Ivry en fête » par exemple et autant dans la communication. Ce budget de 5 millions d’euros sert-il réellement l’intérêt général ? Non ! Aucune ville ne dispose d’un journal de propagande local aussi épais ni de dépenses aussi importantes dans ce domaine.

A Ivry, l’intérêt général se confond avec les combats partisans et politiques. Lorsqu’un bus est affrété par la Mairie, en juillet dernier, pour permettre au plus grand nombre d’aller manifester pour la marche en faveur d’Adama Traoré, ce sont nos impôts et donc de l’argent public qui ici utilisé à des fins politiques. Il en va de même lorsque la Mairie d’Ivry finance des caisses de soutien aux différentes grèves, que ce soient celles des Gilets-jaunes ou celle contre la réforme des retraites. Il y a ici un mélange et un détournement de l’argent public à des fins politiques.

Les Maires communistes du Département, avec le Maire d’Ivry en tête, s’opposent à l’application effective des 1607 heures dans la fonction publique territoriale. Alors que la plupart des salariés du privé sont bien au-delà de ce chiffre, alors que de nombreuses personnes subissent de plein fouet la crise sanitaire et ont parfois perdu leur travail, il apparaît surréaliste que des élus défendent des avantages financés par de l’argent public. La loi s’applique à tous, et en temps de crise, chacun doit participer à l’effort national. Par la seule application des 1607 heures au sein de la Mairie d’Ivry, c’est plusieurs millions d’euros qui seraient économisés chaque année par la municipalité et autant de pouvoir d’achat rendu à tous les Ivryens.

Malgré un budget si important, le manque d’entretien de nos rues et de nos équipements publics, culturels ou scolaires est criant. Il y a urgence à lancer un grand plan de rénovation à Ivry. En témoigne la nécessité d’avoir dû fermer, bien avant la crise sanitaire, la piscine de l’Orme au chat.
Les équipements sportifs doivent également être largement rénovés comme les gymnases Auguste Delaune ou Venise Gosnat ainsi que le complexe Clerville.

Avec un budget parmi les plus élevés de France, les familles d’Ivry sont en droit d’attendre une place en crèche pour tous ou encore des repas de bien meilleure qualité dans les écoles.

Pour une ville qui se dit écologique, les pistes cyclables sont encore bien trop rares à Ivry, et quand elles existent, elles sont discontinues et bien trop dangereuses, comme dans la rue Westermeyer. La quantité d’espaces verts demeurent également au-dessous des normes régionales avec moins de 10m² par habitant. Avant de crier contre les conséquences de la crise sanitaire, la municipalité devrait déjà commencer par apporter un cadre de vie digne de ce nom aux Ivryens.

Avec une pression fiscale si élevée et des dépenses si conséquentes, il est honteux de voir des espaces comme la rue Ernest Renan. Cette rue symbolise la misère ivryenne, des dizaines de voitures ventouses jonchent un trottoir en terre, défoncé, sur lequel aucun piéton ne peut dignement circuler. Dans le prolongement, les murs qui font l’angle de la rue Pierre Rigaud s’effondrent obligeant depuis plusieurs semaines à fermer une voie de circulation. Le summum est intervenu cette semaine, avec une autre maison juste en face, squattée, qui brûle complètement laissant une impression de lendemain de guerre. Voilà la réalité Ivryenne dans un quartier que le Maire qualifie pourtant d’attractif ; un quartier que de nombreux habitants veulent déjà quitter en raison de l’absence de commerce, d’espace vert, de transport et au milieu d’un collège pollué au mercure qui est symptomatique des difficultés, voire de l’incompétence de l’équipe municipale en place.

La gabegie financière ne sert aucunement la solidarité prônée par la municipalité. Avec des impôts si élevés pour une réalité si désastreuse, la politique ivryenne renforce les inégalités, nivelle l’ensemble de la population vers le bas, divise les uns et les autres et renforce le sentiment d’injustice.

Et la situation va continuer de se dégrader. Pendant plusieurs années, les impôts à Ivry augmentaient bien plus vite que l’inflation. Le Maire et son adjoint aux finances nous ont expliqué que le niveau record de la taxe foncière se justifiait par l’intégration de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères. Il n’en est rien. Dès cette année, les quelques Ivryens qui paient des impôts découvriront une nouvelle colonne sur leur feuille d’imposition avec la mise en place de la Taxe d’enlèvement des ordures ménagère…en plus de la taxe foncière. Le Maire a refusé de baisser en contrepartie le taux de la taxe foncière alors qu’il aurait pu le faire. C’est un nouveau prélèvement qui viendra continuer à financer un train de vie toujours plus élevé à Ivry pour un service public malheureusement toujours plus dégradé. Cette situation n’est pas à un manque d’implication des agents communaux mais à un manque de perspective et d’orientation flagrants.

Nombreux sont ceux qui nous disent que la situation est pire ailleurs. Cet article démontre que non. Alors nous ne pouvons qu’espérer que cet article de presse constituera un électrochoc pour que cette municipalité prenne conscience qu’elle doit faire bien mieux tant en dépenses qu’en matière d’impôts. Face à l’usage de l’argent public, nous devons attendre bien plus de responsabilité de la part de nos élus locaux. Une ville gérée correctement permettrait de redonner des centaines d’euros de pouvoir d’achat aux Ivryens.

Nous ne pouvons faire que mieux, mais quand ?

Sébastien BOUILLAUD

Conseiller municipal d’Ivry-sur-Seine

Président du mouvement Ivry Autrement

Tribune mars 2021

Je ne serai jamais du côté de ceux qui affaiblissent la France. La bien-pensance devient le discours officiel contre lequel il est interdit de penser différemment.

Plus que jamais, les élus d’Ivry-sur-Seine, à commencer par le Maire, prône un discours de division insultant ceux qui pensent différemment.

Les élus locaux et nationaux d’Ivry, que ce soit le Maire ou la Députée Mathilde Panot, préfèrent remettre en cause le droit de propriété pour défendre le squat, condamnent faiblement les tags anti-flics et préfèrent dénoncer régulièrement les soi-disant contrôles aux faciès et autres présupposés violences policières.

L’argent public est également utilisé pour permettre à des élus locaux d’aller soutenir Adama Traoré. Est-ce à cela que doivent être utilisés nos impôts locaux ?

La situation est pourtant grave. Les inégalités n’ont jamais été aussi grandes. Les beaux discours et les grandes politiques cachent la réalité du quotidien et tirent la ville vers le bas. Les tirs de mortiers, les incivilités quotidiennes et la saleté dans les rues deviennent un particularisme local. Les murs de la ville se transforment en lieux d’expression honteux où chaque cause peut s’exprimer librement sans aucun filtre. Aujourd’hui, la dérive communautaire explose au grand jour. La tenue d’une marche décoloniale le 23 janvier dernier à Ivry-sur-Seine est une honte pour la République et une insulte faite à la France et son Histoire. Or, les discours haineux qui se sont tenus lors de cette « balade » n’ont aucunement été dénoncés par le Maire, bien au contraire. Critiquer cette marche m’a value un procès public lors du dernier Conseil municipal. Jamais je ne m’excuserai d’être français.

Cultiver la haine ne sert qu’une cause, celle des extrêmes. Les idées du communisme n’ont que d’égal, les idées du Front national. Je ne peux que m’opposer à cette politique du pompier pyromane qui vise à satisfaire tel ou tel électorat.

En exprimant ouvertement qu’il convient de « résorber une inégalité historique pouvant être considérée comme discriminante » vis-à-vis des musulmans. Il n’y a plus aucun doute sur les orientations prises par cette municipalité. Depuis, chaque prise de position et chaque conseil municipal viennent nous rappeler ces orientations.

Le Maire se trompe de combat et oublie l’intérêt général des Ivryens. Ces prises de position ne font qu’envenimer les choses. Pourtant, je ne peux que penser que cela est fait sciemment. Ces gages sont-ils la contrepartie de son élection ?

Alors, oui, je préfère encore me faire insulter et être stigmatisé plutôt que d’accepter la situation dans laquelle sombre la ville d’Ivry. Ivry peut être fier de son passé mais pas de l’avenir que nous réserve cette municipalité. Mon combat sera toujours tourné vers Ivry et les Ivryens.

 

Sébastien BOUILLAUD

Conseiller municipal

Président du mouvement Ivry Autrement

Pourquoi avons-nous quitté le Conseil municipal ce 11 février 2021

Ce soir, le conseil municipal, déjà marqué par la désertion des élus de la majorité, a marqué une nouvelle étape dans la dérive communautaire de son assemblée. Dans un déni de démocratie, insultant, provoquant et multipliant les attaques personnelles à mon encontre, j’ai décidé de quitter la séance soutenu par mes colistiers et les élus de la République en Marche pour défendre les valeurs de la République.

Le Maire a refusé le débat qu’il a lui-même lancé en Conseil municipal suite à mes propos tenus et assumés le 1er février dernier dans une tribune [Lire la tribune]. Il a fait un procès public sans droit de réponse ni défense.

Le Maire m’a demandé de retirer cette tribune. Il en est hors de question. Dans un pays de droit où la liberté d’expression est reine, je confirme et réitère les propos tenus dans cette tribune que vous trouverez sur le lien suivant.

Ivry, ville messagère de la division

Dans cette tribune, je reviens sur les propos tenus dans le cadre de la marche décoloniale qui s’est tenue le 23 janvier dernier à Ivry soutenu par des groupuscules communautaires comme le Front Uni des Immigrations et des Quartiers Populaires (FUIQP). Cette structure qui a relayé un extrait de cette marche, a pour objet, je cite, de « s’opposer aux rapports néocolonialistes et impérialistes que la France impose aux pays du Sud et de soutenir les luttes des peuples pour leur émancipation nationale et sociale ». Ce soutien interroge beaucoup sur les réelles motivations de cette marche dans Ivry.

Vous retrouverez les propos intolérables tenus lors de cette marche décoloniale sur le lien suivant et notamment au milieu de la vidéo.

En refusant de condamner cette initiative ce soir, le Maire soutien la dérive communautaire du conseil municipal car plusieurs groupes et élus de la majorité municipale ont soutenu, promu et participé à cette marche source de haine, de division et de crispation. Elle a notamment été relayée et organisée par le groupe Convergence Citoyenne Ivryenne qui en a fait son thème central du mois de janvier. Son chef de file s’est même senti ciblé ce soir et a perdu ses nerfs en plein conseil municipal. La cheffe de file d’EELV, qui a demandé la suspension de séance ce soir, est sur la même ligne que Convergence Citoyenne Ivryenne en multipliant les posts Facebook communautaires et anti-républicains.

Depuis des plusieurs années, des adjoints et des élus de la majorité municipale remettent en cause la République et ses valeurs.  Alors oui, comme beaucoup, j’ai été heurté et profondément choqué par les propos qui ont pu se tenir lors de cette marche décoloniale prenant la forme d’une provocation.

Lors de cette marche décoloniale, cinq noms de rues, de droite comme de gauche, ont été recouvertes ou rebaptisées. Alors, oui, à mon sens, cette marche était anti-républicaine. Rayé d’Ivry les rues de Jules Ferry, de François Mitterrand et surtout, changer la signification nationale du 8 mai 1945, c’est faire une offense majeure à l’histoire de France.

Les propos tenus durant cette marche révélaient un mépris complet pour la France et ses valeurs républicaines et encourageait à la haine. En effet, il est facile de ressortir de son contexte des propos de Jules Ferry, propos de plus d’un siècle. Parler de « racisme d’Etat », de « racisme républicain », dominé par « l’homme blanc », est aujourd’hui anachronique. C’est oublier son action pour l’école publique obligatoire et gratuite.

Alors non, contrairement à ce qui a pu être dit, la France n’insulte pas les peuples autrefois colonisés. Parler de, je cite, de « massacre de masse », de « racisme d’Etat », de « discours officiel impérial républicains », « d’incarcération et de gardes à vue d’enfants », et appeler à « s’organiser pour ne plus être méprisé et discriminé », ces propos, ces raccourcis historiques, ne vont pas du tout vers un climat d’apaisement, bien au contraire. De tel propos sont intolérables dans l’espace public.

On peut débattre mais pas dans la provocation et la haine, pas en opposant les uns aux autres, pas en rayant et dénigrant le passé de la France. Ce n’est pas une manière de faire. Nous ne partageons définitivement pas les mêmes conceptions du débat et je m’interroge sur le partage des valeurs qui devraient nous unir à commencer par celle du respect et celle du respect de la France.

Dans ce brouhaha antidémocratique, mes colistiers ont également été outrés et n’ont pu s’exprimer pour défendre les valeurs de la République.

Par son silence, son refus du débat, en m’insultant ouvertement, Le Maire a cautionné cette manifestation publique qui ne pouvais que créer des tensions et des divisions. Les élus municipaux se doivent d’être les garants des valeurs républicaines inscrites sur le fronton de notre maison commune. Au-delà des gueguerres politiques, des attaques personnelles, je suis surtout inquiet pour l’avenir de la France. Contrairement aux attaques du Maire, je ne suis pas d’extrême droite, tout le monde connait mes valeurs d’humanité et au-delà des clivage politiques, je défends et défendrais toute ma vie la France, ses valeurs de fraternité, je défends son histoire avec fierté. Vive la France et vive la République.

 

Sébastien Bouillaud

Président du mouvement Ivry Autrement

Conseiller municipal

Ivry, ville messagère de la division

En ces temps de crise sanitaire, de couvre-feu où il est impossible de se retrouver tous ensemble, les liens sociaux se sont considérablement tendus. Dans les transports, sur la route, dans les centres commerciaux, les échanges se sont crispés et les mots, les gestes se font régulièrement plus durs. De la même manière, les violences intrafamiliales sont en forte hausse.

Nous devons retrouver une société apaisée, cesser les divisions en tout genre et chercher le rassemblement de tous les Ivryens.

Pourtant, l’organisation d’une marche « décoloniale » dans Ivry, soutenue par des élus de la majorité municipale, est une honte faite à la République. Elle ne lançait aucunement un débat, elle n’avait que des relents communautaires et de haine, contre la France et son Histoire. Les discours qui ont été prononcés pendant cette marche attisent la haine. Celle-ci aurait dû être interdite et condamnée par le Maire, qui par la même occasion aurait dû sanctionner les élus qui y ont participé. Avec ce genre de prise de position de la majorité, Ivry prouve encore une fois qu’elle est tout sauf une ville messagère de la paix.

La France ne doit pas constamment s’excuser pour son Histoire. Elle est ce qu’elle est aujourd’hui en raison de celle-ci. Elle est un pays dans lequel la liberté d’expression est préservée. Mais la France n’est pas une terre sur laquelle chacun peut venir s’essuyer les pieds, ni cracher sur son Histoire et sur la République. Elle n’est pas non plus un endroit où les discours de haine peuvent s’exprimer publiquement sans qu’aucune condamnation ne soit prononcée par les représentants de la République.

La marche « décoloniale » a reçu un soutien appuyé et une forte promotion de la part du groupe Convergence Citoyenne Ivryenne (CCI). Les élus de ce collectif profitent d’ailleurs régulièrement de la tribune du conseil municipal pour déclamer des discours communautaires qui n’ont rien à faire en son sein. Au fur et à mesure que l’islamo-gauchisme prospère à Ivry, la République recule.

De plus, les commémorations publiques deviennent des lieux de division plus que de rassemblement. Les discours prononcés et les inaugurations de plaques en tout genre ne participent en rien à l’union prônée par ces moments de recueillement. Les commémorations ne sont devenues que des lieux de diffusion de messages politiques où l’extrême gauche peut critiquer encore et toujours la République et le capitalisme. Elles deviennent aussi l’occasion de flatter telles ou telles communautés pour des raisons électoralistes.

Enfin, le Maire profite du moindre fait divers pour diviser et réitérer des vieux dogmes caricaturaux. Récemment, il a pris position en faveur d’une trentaine de squatters délogés de locaux occupés illégalement, quai Marcel Boyer. Je condamne bien évidemment la forme violente utilisée par le propriétaire. Dans un même temps, nous savons tous aujourd’hui qu’un bien squatté deux jours durant, signifie qu’il est impossible de le récupérer facilement et qu’un parcours du combattant interminable et éprouvant commence alors pour son propriétaire. La propriété privée est un droit inviolable et sacré qui semble complètement étranger à notre Maire. Pas un mot sur le sujet de sa part, lui pourtant si prompt à prendre la défense des uns et des autres. Aucune nuance !

En ces temps de fortes tensions sociales, les divisions n’attisent que la haine et opposent les uns et les autres plutôt que de les rassembler. La question qui se pose aujourd’hui est bien évidemment dans quel état Ivry sera-t-elle dans 5 ans ? Mais surtout, à quel point la majorité en place sert-elle des causes obscures voire anti-républicaines ?

 

Sébastien Bouillaud,

Conseiller municipal

Président du mouvement Ivry Autrement

Tribune février 2021

Si la crise sanitaire est venue bouleverser la gestion communale, le discours du Maire et de ses adjoints reste le même. A ce rythme, nous pouvons d’ores et déjà prédire la suite du mandat. Ivry restera la ville où on y plante des aides et où il y pousse des impôts.

Pendant 5 ans encore, les Ivryens subiront la gestion calamiteuse des finances locales avec des impôts en hausse constante. Rapidement, l’intégration de la Taxe d’Enlèvement des Ordures Ménagères viendra rogner un peu plus le pouvoir d’achat des Ivryens.

Pendant 5 ans encore, favorisées par une solidarité forcée, les inégalités vont continuer de se creuser entre les Ivryens, renforçant le sentiment d’injustice et d’inhumanité. Le service public doit être le même pour tous. La transparence est la condition sine qua non pour qu’Ivry fasse société et que nous rétablissions le vivre ensemble.

Pendant 5 ans encore, la municipalité continuera de se voiler la face en matière de sécurité et de se décharger sur l’État. Les incivilités à répétition créeront encore un fort sentiment d’injustice et de colère. Jamais la municipalité ne s’est véritablement doté des moyens nécessaires pour faire face à ses actes.

Pendant 5 ans encore, la Mairie va rejeter la faute sur les Ivryens quant à l’absence de propreté dans l’espace public, plutôt que de prendre à bras le corps le problème et sanctionner les responsables des dépôts sauvages.

Pendant 5 ans encore, la Mairie privilégiera le communautarisme et soutiendra des causes géopolitiques, déconnectées du quotidien des Ivryens. La Palestine ou le Sahara Occidental n’ont pas leur place au sein de la vie communale.

Pendant 5 ans encore, l’OPH va rester silencieuse devant les nombreux problèmes qui s’accumulent au sein des différents immeubles d’Ivry. Les tensions grandissent et les Ivryens sont à bout devant des logements de plus en plus insalubres et des incivilités à répétition.

Pendant 5 ans encore, les écoles et équipements sportifs vont continuer de se détériorer en raison d’un manque d’investissement flagrant.

Pendant 5 ans encore, la Mairie va nous expliquer qu’Ivry Confluences est un quartier en mutation et que les nouveaux habitants doivent être patients face à l’absence de transports en commun, de commerces et d’espaces verts.

Pourtant consciente de ces difficultés, dans 3 ans, la municipalité lancera de nouveau des Assises de la ville pour imaginer des actions illusoires afin de projeter Ivry en 2040 !

Néanmoins, il y a urgence et nous disposons dès à présent des solutions ! Cependant, nous savons bien qu’aucune de celles-ci ne sera mise en œuvre d’ici la fin du mandat.

Plus que 5 ans à tenir avant un vrai changement pour Ivry et les Ivryens. Nous aurons besoin de chacun d’entre vous pour construire tous ensemble un Ivry pour tous.

 

Sébastien Bouillaud

Conseiller municipal

Président du groupe d’opposition Ivry Autrement