Ivry, ville messagère de la division

Ivry, ville messagère de la division

En ces temps de crise sanitaire, de couvre-feu où il est impossible de se retrouver tous ensemble, les liens sociaux se sont considérablement tendus. Dans les transports, sur la route, dans les centres commerciaux, les échanges se sont crispés et les mots, les gestes se font régulièrement plus durs. De la même manière, les violences intrafamiliales sont en forte hausse.

Nous devons retrouver une société apaisée, cesser les divisions en tout genre et chercher le rassemblement de tous les Ivryens.

Pourtant, l’organisation d’une marche « décoloniale » dans Ivry, soutenue par des élus de la majorité municipale, est une honte faite à la République. Elle ne lançait aucunement un débat, elle n’avait que des relents communautaires et de haine, contre la France et son Histoire. Les discours qui ont été prononcés pendant cette marche attisent la haine. Celle-ci aurait dû être interdite et condamnée par le Maire, qui par la même occasion aurait dû sanctionner les élus qui y ont participé. Avec ce genre de prise de position de la majorité, Ivry prouve encore une fois qu’elle est tout sauf une ville messagère de la paix.

La France ne doit pas constamment s’excuser pour son Histoire. Elle est ce qu’elle est aujourd’hui en raison de celle-ci. Elle est un pays dans lequel la liberté d’expression est préservée. Mais la France n’est pas une terre sur laquelle chacun peut venir s’essuyer les pieds, ni cracher sur son Histoire et sur la République. Elle n’est pas non plus un endroit où les discours de haine peuvent s’exprimer publiquement sans qu’aucune condamnation ne soit prononcée par les représentants de la République.

La marche « décoloniale » a reçu un soutien appuyé et une forte promotion de la part du groupe Convergence Citoyenne Ivryenne (CCI). Les élus de ce collectif profitent d’ailleurs régulièrement de la tribune du conseil municipal pour déclamer des discours communautaires qui n’ont rien à faire en son sein. Au fur et à mesure que l’islamo-gauchisme prospère à Ivry, la République recule.

De plus, les commémorations publiques deviennent des lieux de division plus que de rassemblement. Les discours prononcés et les inaugurations de plaques en tout genre ne participent en rien à l’union prônée par ces moments de recueillement. Les commémorations ne sont devenues que des lieux de diffusion de messages politiques où l’extrême gauche peut critiquer encore et toujours la République et le capitalisme. Elles deviennent aussi l’occasion de flatter telles ou telles communautés pour des raisons électoralistes.

Enfin, le Maire profite du moindre fait divers pour diviser et réitérer des vieux dogmes caricaturaux. Récemment, il a pris position en faveur d’une trentaine de squatters délogés de locaux occupés illégalement, quai Marcel Boyer. Je condamne bien évidemment la forme violente utilisée par le propriétaire. Dans un même temps, nous savons tous aujourd’hui qu’un bien squatté deux jours durant, signifie qu’il est impossible de le récupérer facilement et qu’un parcours du combattant interminable et éprouvant commence alors pour son propriétaire. La propriété privée est un droit inviolable et sacré qui semble complètement étranger à notre Maire. Pas un mot sur le sujet de sa part, lui pourtant si prompt à prendre la défense des uns et des autres. Aucune nuance !

En ces temps de fortes tensions sociales, les divisions n’attisent que la haine et opposent les uns et les autres plutôt que de les rassembler. La question qui se pose aujourd’hui est bien évidemment dans quel état Ivry sera-t-elle dans 5 ans ? Mais surtout, à quel point la majorité en place sert-elle des causes obscures voire anti-républicaines ?

 

Sébastien Bouillaud,

Conseiller municipal

Président du mouvement Ivry Autrement

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